Union Européenne : institutions en crise
Qu’évoque l’Union Européenne : institutions en crise, gabegie, frénésie normative, dumping, problème rom…
Sur ce dernier point, alors que l’Union européenne est remise en cause avec la crise des réfugiés et les suites du Brexit, l’entrée des pays dans l’Union Européenne ces dernières années, mal préparée comme le montre la question tragique humainement des Roms, a sans doute
La question Rom se pose pour deux pays de l’Est : la Roumanie et la Bulgarie
Elle était connue (Voir par exemple l’étude de « Notre Europe » : plus de la moitié de la population est en dessous du seuil de pauvreté ou en situation sociale précaire, note 4 page 6) et c’est l’UMP qui était aux affaire lorsque a eu lieu la signature du traité d’adhésion, le 25 avril 2005, sous la houlette de Jacques Chirac président et Jean-Pierre Raffarin premier ministre.
Les négociations d’adhésion avaient débuté le 15 février 2000 en période de cohabitation (Gouvernement Jospin)
On aurait pu consulter le peuple français par référendum ou s’opposer à leur entrée. Cela n’a pas été fait et fait donc reposer sur les gouvernements français l’entière responsabilité de ce qui se passe en France aujourd’hui avec les Roms.
Par rapport à la question des Roms, le gouvernement a réagi d’une manière malheureuse sous Nicolas Sarkozy président, lequel était Ministre d’État, ministre de l’Économie, des Finances et de l’Industrie dans le gouvernement Raffarin…
Cette politique a entraîné une vive réaction de la Commissaire Reding. Dans un arrêt rendu le 7 avril 2011 le Conseil d’Etat a annulé la circulaire du ministère de l’intérieur du 5 août sur l’évacuation des camps de Roms.
Après l’alternance le nouveau ministre de l’intérieur, a repris les évacuations de campements se justifiant pour des raisons sanitaires, provoquant des réactions des associations et de la Commission européenne. Il a été annoncé des mesures pour faciliter leur insertion par l’accès à l’emploi.
L’histoire ne repasse pas les plats et, bien qu’il y ait sans doute une responsabilité collective des dirigeants européens en 2000 d’avoir mis en oeuvre un élargissement massif rapide (Cf. calendrier la Roumanie et la Bulgarie) sans précautions, au plan humain il faut gérer la situation et non les considérer comme des parasites méprisables, dangereux et incommodes pour la société.
C’est pourtant ce qu’a fait un militant de l’UMP, qui a provoqué un émoi en traitant de « vermine » les Roms.
Le littré donne du mot vermine la définition suivante : 1. Terme collectif. Nom général donné aux insectes parasites, tels que les poux, les puces, etc. non-seulement ceux qui s’attachent aux hommes et aux animaux, mais aussi ceux qui infestent les plantes. Cet enfant est plein de vermine. La vermine s’est mise sur cet arbre. 2. Gens méprisables, dangereux et incommodes pour la société.
Ces propos injurieux sont inacceptables dans le débat démocratique, mais quel exemple de respect d’autrui donnent eux-mêmes les leaders de parti, lorsqu’ils préfèrent l’invective aux idées ?
Question par tweet à l’UMP et au PS
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