Délégation : pouvoir confié sous contrôle
La délégation soulève deux questions du point de vue du management : d’une part sa valeur et d’autre part le contrôle du délégataire.
Pour ce qui est de sa valeur, nommer quelqu’un sur un organigramme avec un titre de « responsable » n’est pas une délégation si il n’y a pas autorité, compétence et moyens (Cf. article « Délégation de pouvoirs : 6 étapes indispensables » dans Les Echos).
Par ailleurs, le délégant doit contrôler son délégataire. Un cas fréquent est dans les associations avec une direction salariée. Les dirigeants de droit, à commencer par le président en tant que représentant légal de l’association, ne doivent pas avoir une confiance aveugle dans la direction salariée surtout si le président est informé de manquements à la loi par cette direction.
Un homme(ou une femme) averti(e) en vaut deux.
Le jour où la direction en cause part c’est le président qui reste danser devant les tribunaux après avoir chanté les louanges de la direction.
La délégation ne dispense pas de contrôler le… par expert_qualitiges