Il est important de rappeler les risques auquel le salarié s’expose sur un réseau social.
Le dictionnaire Larousse définit le vice comme l’ensemble des pratiques du mal, des dispositions, par opposition à la vertu.
La déloyauté fait sans doute partie des vices du salarié comme de l’employeur.
Nul ne saurait se retrancher sérieusement dernière sa protection de la vie privée s’il s’exhibe sur un réseau comme Facebook, du moins dans la partie publique accessible à tout le monde.
Mais cela est également vrai dans la partie réservée aux « amis ».
C’est un choix. Choix de créer son profil sur Facebook. Choix de ses amis, qui peut révéler le cas échéant des conflits d’intérêt (auditeur-audité, président de commission d’appel d’offre-gérant de société soumissionnaire, etc.).
Tout le monde a en mémoire le cas de Kevin Colvin. Ce jeune britannique s’est absenté de son bureau et a donné à son employeur, l’Anglo Irish Bank, un faux motif d’absence, une urgence familiale. Mais une photo, publiée sur son profil Facebook, l’a montré, déguisé en fée à une soirée Halloween.
Plusieurs contentieux récents de licenciement ont pour origine des propos de salariés tenus sur Facebook.
Ces salariés avaient argumenté le fait que les propos litigieux injurieux avaient un caractère strictement privé entre « amis »; une vision contestée par les directions qui ont soutenu que Facebook est « un site social ouvert ».
La position de ces directions est correct et vaut pour les autres réseaux sociaux (twitter…).