Depuis des décennies les politiques publiques de l’emploi en particulier sont inspirées par les mêmes « gourous » issus de la haute fonction publique, pantoufleurs le cas échéant à des postes de direction de grandes entreprises.
Ils n’ont JAMAIS été salarié ou entrepreneur de leur vie et ne sont jamais sanctionnés pour leur gabegie de gestionnaire (Cf. l’excellent livre L’Oligarchie des incapables). Et il y a là porte tambour entre la droite et la gauche.
Ils ont une imagination pour inventer des sémantiques grotesques pour des politiques inefficaces. Par exemple, on a inventé « l’emploi franc » ; par opposition à « emploi fourbe » peut être ?
On a eu depuis un an les « emplois d’avenir », les « contrats de génération » et si on remonte le temps les SIVP ( Stage d’Insertion dans la Vie Professionnelle)…
C’est oublier quelques réalités :
1) Seules les entreprises créent de l’emploi : les emplois publics sont artificiels financés par l’économie réelle.
2) Les entreprises créent de l’emploi lorsqu’elles ont un besoin et les « aides » ne servent à rien.
3) Pour créer de l’emploi il faut un environnement fiscal et social stable et simple donnant confiance, ce qui n’est pas le cas en France.
4) Pour créer de l’emploi il faut un environnement administratif léger surtout pour les PME, ce qui n’est pas le cas en France : a-t-on idée du coût improductif que génère la paperasserie bureaucratique ?
5) La question n’est pas de diminuer les droits des salariés par une remise en cause du droit du travail (cela ne va pas créer d’emploi) mais de remettre à plat le droit des sociétés