Le rôle des syndicats ne doit pas être dévoyé

Le rôle des syndicats ne doit pas être dévoyé notamment à la faveur d’un changement de direction voire d’une restructuration.

Edgar Faure aurait dit que dans un cabinet ministériel, il y a trois profils : les chats, les chiens et les singes. Les chats sont indépendants du ministre et font leur travail. Les chiens, eux, sont fidèles : ils suivent leur ministre dans les meilleures comme les pires situations. Les singes, quant à eux, sautent de branche en branche, de cabinet en cabinet…

Dans une entreprise c’est un peu la même chose en cas de changement de direction ou de chef de service pour constituer son équipe.

Il y a les chats, qui ont des compétences techniques et une indépendance d’esprit dans le respect du pouvoir de direction. Ce sont les personnes les plus fiables et loyales en réalité.

Il y a les chiens, que le directeur (ou le chef de service) choisit et/ou fait souvent venir par népotisme. Ils doivent leur légitimité au directeur (ou au chef de service) qui couvre leurs turpitudes éventuelles.

Il n’y a pas de singes dans l’entreprise, mais des reptiles : il s’agit de personnes en place qui rampent et font preuve de bassesse dans des jeux politiques pour plaire, quitte à trahir et se renier et l’on ne peut excuser une trahison.

De nombreux IRP entrent dans cette catégorie par leurs complicités et duplicités pour soutenir une direction qui ne respecte pas le droit et les droits.

Cela ne sert pas le chef d’entreprise qui est juridiquement seul responsable des manquements en matière de santé et sécurité au travail.