Les partis de gauche : socialistes d’en haut et socialistes d’en bas

La sortie de Jouyet sur le « canard boiteux » de Florange est ô combien révélatrice de la mentalité profonde d’une oligarchie parisienne, socialiste en l’occurrence, méprisante à l’égard des manants de salariés.

Tout comme François Hollande et les « sans dents ».

Cette oligarchie socialiste ne saurait jeter le discrédit sur des élus locaux socialistes, même si certains sont en porte à faux avec les valeurs socialistes très respectables de justice et morale.

Cette oligarchie socialiste est elle-même en porte  faux avec les valeurs qu’elle prétend défendre se montrant par là  pire que la droite car elle a trompé et détuit l’espoir (L’Express titrait naguère sur les « cocus »).

L’économie réelle des PME est ignorée

Cette oligarchie socialiste, issue largement de la fonction publique, ignore ce que sont des salariés et ce qu’est une entreprise lancée par un entrepreneur qui prend des risques (je ne mets pas sur le même plan de statut de dirigeant des directeurs salariés nommés par népotisme ou pour des raisons politiques).

Cette oligarchie socialiste ignore finalement ce qu’est l’économie réelle des PME ne connaissant que l’impôt, les taxes pour financer les turpitudes de l’Etat.

Quand droite et gauche se rejoignent

Cette oligarchie socialiste est finalement soeur de l’oligarchie de droite et l’on observe même une porte tambour entre la droite et la gauche, entre la haute fonction publique et les grandes entreprises.

Cette oligarchie socialiste s’accommode fort bien d’une haute fonction publique qui a porté des excès de l’ancienne majorité voire n’a pas fait appliquer la loi, ce qui est le minimum attendu dans un Etat de droit : à part quelques cas symboliques dans la justice, la police ou les rectorats, il n’y a eu aucun examen de la rupture de la neutralité de l’Etat et des turpitudes de certains de ses agents des administrations centrales et de leurs services déconcentrés issus de la RGPP (en particulier au ministère du travail et de la santé avec leurs service déconcentrés respectifs DIRECCTE et ARS).

Et l’on rejoint là un état d’esprit de corruption relevé par l’OCDE.

Cette oligarchie socialiste doit peiner les élus locaux socialistes (qui maire, qui conseiller général, qui conseiller régional), cousins des élus locaux de droite, qui se battent tous pour faire vivre leur territoire avec ses PME et ses salariés quand un ministre fait l’imbécile en se déguisant.

Force est de constater qu’aujourd’hui « l’offre politique » au niveau national n’est pas à la hauteur des enjeux du pays. Les ténors des partis de gouvernement (les partis protestataires de droite et de gauche n’apportent aucune solution crédible) et des appareils nationaux n’ont pas la voix qui chante juste et laissent les électeurs sans voie.

Puissent les élus de base, de droite et de gauche, permettre l’aggiornamento nécessaire en marquant leur détermination face aux jeux parisiens.